Calcul d’enveloppe :comment évaluer sa capacité de financement ?
Un projet immobilier demande un investissement financier conséquent pour un foyer. Pour s’éviter des déconvenues, il est recommandé de considérer le retour sur investissement d’une part et d’évaluer sa capacité de financer avant de se lancer d’autre part.
Qu’est-ce que la capacité de financer ?
Dans la plupart des projets immobiliers, l’acquéreur est obligé de recourir à des organes de prêt que l’on retrouve sur Kiwi Finance. La capacité de financer désigne l’ensemble des possibilités dont dispose une personne qui souhaite acquérir un bien immobilier. Le calcul d’enveloppe se fait en additionnant l’apport personnel, les prêts aidés et la capacité d’emprunt. Les frais de notaire sont par la suite déduits du total obtenu. Il faut noter que les prêts aidés sont essentiellement constitués des prêts à taux zéro. La principale constituante de la capacité de financer est la capacité d’emprunt.
La capacité d’emprunt désigne la somme qu’une personne ou une entité peut emprunter auprès d’une banque pour financer son projet. Le calcul d’enveloppe dans ce cas se fait en s’appuyant principalement sur deux variables différentes. La première porte le nom de taux d’endettement tandis que la seconde détermine le reste à vivre.
Comment s’évaluent le taux d’endettement et le reste à vivre ?
Le taux d’endettement s’appuie sur les charges et les revenus d’un foyer ceci, afin de déterminer le pourcentage de leurs ressources qui peut être consacré aux dépenses récurrentes. Ce paramètre est important pour une banque ou un organe de crédit. Il permet à ces derniers de s’assurer qu’un ménage ne contracte pas trop de dettes.
Son évaluation se fait en prenant en compte les différentes sources de revenus du ménage. Il s’agit ici des :
- Différents salaires mensuels
- Pensions de retraite
- Bénéfices issus d’investissements industriels, commerciaux, agricoles et non commerciaux
- Revenus provenant d’investissements fonciers et tout autre type de placement financier.
Par contre, les primes exceptionnelles ne sont pas prises en compte ceci, au même titre que les prestations sociales et les allocations familiales. Elles sont considérées comme étant des revenus non garantis.
La partie charge du taux d’endettement prend en compte les différentes mensualités concernant le remboursement de crédits en cours de paiement. Il peut par exemple s’agir d’un crédit auto ou d’un crédit immobilier. Il y a également le montant par mois du loyer lorsqu’il s’agit d’un foyer vivant en location qui est inclus. Dans cette partie, on compte aussi les pensions alimentaires versées s’il en existe et tout type de charge dont le paiement se fait régulièrement.
Le reste à vivre de son côté désigne la somme restante pour un foyer après règlement de ses charges. Il faut que cet argent permette au foyer de vivre normalement. Ainsi, il faut que ce dernier ait la possibilité de couvrir toutes ses dépenses incompressibles avec le reste à vivre. Comme dépenses incompressibles, nous pouvons citer les factures d’électricité, les frais de nourriture ou de déplacement.
Dans le cas où le reste à vivre serait insuffisant pour que le foyer vive normalement, le prêt est refusé par les établissements bancaires. Il faut dire que la capacité d’emprunt dépend plus du reste à vivre que du taux d’endettement. Des sites comme Kiwi Finance permettent d’en savoir plus sur le sujet afin de mieux déterminer sa capacité de financer.